La Chine impose de nouvelles déclarations fiscales aux plateformes numériques

Le Conseil d'État a publié une nouvelle réglementation obligeant les opérateurs de plateformes numériques nationaux et étrangers à soumettre des rapports fiscaux réguliers. Les exigences en matière de déclaration ont été déclarées par le décret 810 du Conseil d'État, publié le 20 juin 2025, qui marque également la date d'entrée en vigueur.
Principales règles fiscales applicables aux plateformes numériques
Comme le stipule le décret 810, les plateformes numériques nationales et étrangères opérant en Chine sont désormais tenues de communiquer des informations fiscales trimestrielles à l'autorité fiscale compétente. Ces informations comprennent l'identité et les revenus des opérateurs et des fournisseurs de services individuels, qui sont définis dans le décret comme des "employés". Les prestataires de services qui relèvent du terme "employés" sont des personnes qui fournissent des services tels que la livraison ou le transport par l'intermédiaire de la plateforme.
En outre, le terme "plateforme numérique" fait référence aux plateformes définies dans la loi sur le commerce électronique de la République populaire de Chine, ainsi qu'à d'autres personnes morales ou organisations non constituées en sociétés qui fournissent des sites d'affaires en ligne, des services de mise en relation, de diffusion d'informations et d'autres services lucratifs pour les activités de transaction en ligne.
Les plateformes numériques qui opèrent déjà en Chine disposent d'un délai de 30 jours à compter de la date d'entrée en vigueur du décret pour soumettre des informations, notamment le nom de domaine de la plateforme, le type d'activité, le code de crédit social unifié et le nom de l'entité opérationnelle concernée. Le même délai de 30 jours s'applique également à toutes les nouvelles plateformes numériques qui commencent à opérer en Chine, et le délai commence à courir à la date d'engagement des opérations commerciales en ligne.
Les opérateurs de plateformes numériques doivent vérifier les données qui leur sont fournies par les "employés" et sont responsables de leur authenticité, de leur exactitude et de leur exhaustivité. Toutefois, ils ne sont pas responsables des divergences causées par les "employés" eux-mêmes, à condition qu'ils aient fait preuve de la diligence requise.
Les amendes pour non-respect de ces exigences vont de 20 000 RMB (environ 2 800 USD) à 500 000 RMB (environ 69 700 USD). En plus d'une sanction pécuniaire, les activités commerciales des opérateurs de plateformes numériques peuvent être suspendues.
Conclusion
Selon l'administration fiscale nationale, l'objectif principal de ces nouvelles mesures est de garantir des conditions de concurrence équitables pour le développement de l'économie numérique et d'améliorer l'efficacité de l'administration fiscale. Le ministère de la justice a notamment souligné que les nouvelles exigences n'augmenteront pas la charge fiscale des entreprises et des "employés", c'est-à-dire des vendeurs individuels qui proposent des biens et des services par l'intermédiaire de plateformes numériques.
Source : Ministère de la Justice : Administration fiscale de l'État, Ordonnance du Conseil d'État de la République populaire de Chine
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