Le projet de loi sud-africain sur la TVA encourage la facturation et la déclaration électroniques
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Le 16 août 2025, le Trésor national et l'administration fiscale sud-africains ont publié un projet de document modifiant la loi sur la TVA afin d'introduire de nouvelles définitions pour la facturation électronique, la déclaration électronique (e-reporting) et un cadre d'interopérabilité qui faciliterait l'échange décentralisé de documents électroniques entre les fournisseurs et les destinataires. Il s'agit des trois principaux éléments de la stratégie de modernisation du système national de TVA.
Principaux changements proposés
Les amendements proposés jettent les bases de la transition de l'Afrique du Sud vers une conformité fiscale plus numérisée en introduisant des définitions de la facturation électronique, de la déclaration électronique et d'un cadre d'interopérabilité. La facturation électronique est reconnue comme une facture fiscale qui doit être émise, transmise et reçue dans un format électronique structuré. En outre, les systèmes de facturation électronique doivent être capables de traitement automatique. Toutefois, les spécifications techniques doivent encore être déterminées par le ministre.
En ce qui concerne la déclaration électronique, elle est définie comme la soumission électronique des données fiscales dérivées des factures électroniques, des notes de débit électroniques et des notes de crédit électroniques au SARS et, le cas échéant, aux fournisseurs et aux destinataires. La troisième composante de la législation proposée concerne le cadre d'interopérabilité, qui est décrit comme un réseau décentralisé de fournisseurs de services permettant l'échange et l'apurement de documents électroniques entre partenaires commerciaux.
Bien qu'il ne s'agisse que de définitions, il est évident que l'administration fiscale sud-africaine (SARS) est déterminée à mettre en œuvre le cadre juridique nécessaire à l'établissement des exigences en matière de facturation et de déclaration électroniques, y compris l'introduction du régime CTC.
Conclusion
Les entreprises devraient continuer à surveiller les changements réglementaires à venir concernant la facturation et la déclaration électroniques, en particulier les exigences techniques, principalement parce que les amendements proposés ne sont qu'une des nombreuses étapes qui feront partie du processus d'introduction de nouvelles obligations de conformité.
Les étapes suivantes du processus comprennent l'établissement du calendrier de mise en œuvre et la définition des exigences pour les fournisseurs de services dans le cadre de l'interopérabilité. D'ici là, les entreprises peuvent évaluer leurs systèmes de facturation et de déclaration existants, s'assurer de la qualité des données et des processus, et envisager une solution de facturation électronique qui puisse s'intégrer aux systèmes existants.
Source: Service des impôts d'Afrique du Sud (SARS) : Service sud-africain des impôts (SARS)
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