La France annonce 10 simplifications clés pour le mandat de facturation électronique de 2026-27
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Le ministère français des Comptes publics a dévoilé d'importantes mesures d'allègement pour les entreprises qui se préparent à la mise en place du système obligatoire de facturation et de déclaration électroniques du pays. Après huit mois de consultations, de projets pilotes et de retours d'expérience de l'écosystème, le gouvernement a annoncé dix mesures de simplification et d'abattement destinées à réduire les charges administratives tout en maintenant le contrôle fiscal avant la mise en œuvre de septembre 2026.
Approche stratégique de l'allègement pour les entreprises
Les mesures suivent deux principes fondamentaux qui répondent aux préoccupations générales de l'industrie :
Simplification: Élimination des exigences de déclaration inutiles qui créent une charge administrative excessive sans avantage fiscal correspondant.
Déductions: Fournir des voies de conformité flexibles pour les scénarios d'affaires uniques et les défis de transition.
Ces ajustements reflètent l'engagement du gouvernement à trouver un équilibre entre un contrôle fiscal complet et les réalités pratiques des entreprises, en particulier celles qui opèrent dans plusieurs juridictions.
Cinq simplifications clés réduisant les charges déclaratives
Allégement des transactions internationales: Les contribuables établis en France n'auront plus à déclarer par voie électronique les opérations effectuées en dehors de l'UE entre des personnes assujetties, ce qui élimine une charge de conformité importante pour les entreprises actives à l'échelle internationale.
Élimination des données ligne par ligne: L'obligation de fournir des données détaillées sur les lignes de la facture dans la déclaration électronique pour les acquisitions internationales a été supprimée, ce qui répond à l'une des simplifications les plus fréquemment demandées par la communauté des affaires.
Suppression de la déclaration du nombre de transactions: L'obligation de déclarer le nombre de transactions pour les opérations B2B et B2C a été supprimée, ce qui résout les difficultés opérationnelles rencontrées par de nombreuses entreprises pour compter les transactions avec précision.
Suppression de la déclaration électronique "en blanc": Les entreprises ne seront plus tenues de soumettre des déclarations "néant" lorsqu'aucune opération de TVA imposable n'a eu lieu au cours d'une période de déclaration, ce qui réduira les frais administratifs pour les entreprises dont l'activité est irrégulière.
Exigences fixes en matière de données: Aucune exigence supplémentaire en matière de transmission de données ne sera introduite, ce qui offre une certaine sécurité pour les projets de développement informatique et les intégrations de systèmes en cours.
Cinq abattements offrant une flexibilité en matière de conformité
Calculs simplifiés de la marge de TVA: Pour la déclaration électronique B2C, les entreprises peuvent utiliser des méthodes de calcul simplifiées, telles que les taux de marge moyens, plutôt que de calculer les marges bénéficiaires sur des transactions individuelles. Tout écart peut être régularisé au moyen de déclarations de TVA standard (CA3).
Exclusions du numéro SIREN: Les entités qui n'ont pas de numéro SIREN ou qui ne sont pas encore inscrites dans le répertoire des destinataires en raison de retards de traitement administratif seront exclues des régimes de sanctions, compte tenu des limites du système qui échappent au contrôle des entreprises.
Délais de grâce pour le répertoire: Les entités inscrites au SIREN qui subissent des retards administratifs dans l'inscription au répertoire bénéficieront de délais de grâce, ce qui garantit un traitement équitable pendant les phases d'intégration du système.
Report pour les contribuables non établis: L'obligation pour les contribuables non établis d'émettre des factures électroniques pour les opérations réalisées en France a été reportée à septembre 2027.
Retards dans les opérations intracommunautaires: Les obligations des contribuables non établis pour les opérations intracommunautaires sont également reportées à septembre 2027, ce qui laisse le temps aux fournisseurs de solutions spécialisées de développer des outils de conformité appropriés.
Impact de la mise en œuvre sur les entreprises
Ces changements modifient considérablement la planification de la conformité pour diverses catégories d'entreprises :
Sociétés internationales: Réduction substantielle des obligations de déclaration transfrontalière, en particulier pour les opérations hors UE et les structures d'acquisition complexes.
PME et micro-entreprises: Des méthodes de calcul simplifiées et des exigences réduites en matière de comptage des transactions facilitent la transition pour les petites entreprises disposant de ressources informatiques limitées.
Entités non établies: Le délai de préparation supplémentaire jusqu'en 2027 permet d'élaborer des cadres de conformité appropriés et de faire appel à des fournisseurs de solutions.
Opérations multi-juridictionnelles: Des frontières plus claires entre les obligations françaises en matière de TVA et les exigences fiscales étrangères réduisent la complexité de la mise en conformité.
Maintien des exigences de conformité
Malgré ces simplifications, les obligations fondamentales restent inchangées :
Toutes les entreprises doivent être en mesure de recevoir des factures électroniques à partir de septembre 2026.
Les grandes et moyennes entreprises doivent émettre des factures électroniques et effectuer des déclarations électroniques à partir de septembre 2026.
Les PME et les micro-entreprises sont soumises aux mêmes obligations à partir de septembre 2027.
Les structures de pénalité restent en place : 15 € par facture (plafonné à 15 000 € par an) pour les contribuables et 250 € par transmission (plafonné à 15 000 €) pour les manquements à l'obligation de déclaration électronique.
Recommandations en matière de préparation stratégique
Les entreprises devraient tirer parti de ces clarifications pour affiner leurs stratégies de mise en œuvre :
Développement du système: Concentrer les ressources informatiques sur les exigences essentielles plutôt que sur les obligations éliminées, afin d'assurer une allocation efficace des ressources pour la préparation à septembre 2026.
Opérations transfrontalières: Examiner les flux de transactions internationales pour identifier les possibilités d'allègement de la déclaration et adapter les procédures de conformité en conséquence.
Sélection des partenaires: Évaluer les capacités de la plateforme de dématérialisation des partenaires (PDP) à la lumière des exigences simplifiées, en s'assurant que les fournisseurs choisis peuvent prendre en charge les fonctions obligatoires et optionnelles.
Mise à jour de la documentation: Réviser les procédures de conformité et le matériel de formation du personnel pour refléter les exigences simplifiées et les nouvelles allocations.
Ces mesures démontrent l'engagement de la France pour une mise en œuvre pratique tout en maintenant les objectifs fondamentaux de lutte contre la fraude à la TVA et de modernisation de l'administration fiscale. Les changements devraient alléger considérablement la charge de la conformité pour les entreprises tout en préservant l'efficacité du système dans le contrôle fiscal en temps réel et la prévention de la fraude.

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