Espagne : La Cour suprême se prononce sur les règlements de pénalités fiscales et les limites des recours

Le Tribunal central économique et administratif a publié sa décision concernant l'appel du résident espagnol dénommé M. Axy contre la décision du Tribunal central économique et administratif et du Tribunal régional économique et administratif de Madrid de rejeter sa demande contre l'accord visant à imposer une sanction d'un montant maximum de 663 414,41 euros.
Ce qui est essentiel dans cette décision, c'est l'histoire qui a conduit au litige et la position de la Cour suprême concernant la remise en question de l'accord devenu définitif.
Historique de l'affaire et position de la Cour suprême
À l'issue du contrôle fiscal et de l'inspection, l'administration fiscale a imposé des pénalités et des amendes à M. Axy pour non-respect des obligations en matière de TVA. Après avoir reçu la notification de l'administration fiscale, M. Axy a signé un accord de règlement.
L'accord de règlement conclut qu'en 2016, M. Axy a émis une facture qui n'avait rien à voir avec une activité économique puisqu'il n'a exercé aucune activité. Il a donc confirmé que les factures étaient fausses. De plus, en signant l'accord de règlement et en admettant qu'il n'y avait pas d'activité économique en 2016, M. Axy, il est devenu évident qu'il ne pouvait pas y avoir de déduction de la TVA liée aux factures émises par le fournisseur XZ Asociados SLP.
L'unité d'inspection régionale de la délégation spéciale de Madrid a ensuite déterminé que les actions de M. Axy visaient à commettre une infraction fiscale et a émis un accord pour imposer une sanction de 663 414,41 EUR.
Cet accord a également été signé et notifié en 2021. Cependant, M. Axy a ensuite fait appel de l'imposition des sanctions, mais le tribunal économique et administratif régional de Madrid a rejeté l'appel. M. Axy a également fait appel de cette décision devant le tribunal central économico-administratif.
Ce dernier a rejeté l'appel, déclarant que M. Axy reconnaissait avoir commis des actes répréhensibles. En outre, l'accord signé est inattaquable, car il n'a fait l'objet d'aucun recours en reconsidération ni d'aucune réclamation administrative économique.
Pour étayer sa décision, la Cour centrale économico-administrative a cité la position de la Cour suprême : une fois qu'un accord est devenu définitif, sa légalité ne peut être remise en question du seul fait de la contestation d'un accord de sanction. De plus, cette règle s'applique lorsque les violations en question ne nécessitent pas de transaction pour que le processus juridique soit valide. En d'autres termes, il n'est pas possible de remettre en cause la légalité d'une telle transaction si la loi n'exige pas de transaction en premier lieu.
Conclusion
Le cas présenté décrit l'importance de la pratique des tribunaux en matière de litiges fiscaux et de TVA et l'influence que les décisions des cours constitutionnelle et suprême ont sur les décisions prises par les juridictions inférieures.
En outre, cette affaire donne un aperçu précieux des conséquences qui peuvent découler de la violation des règles et réglementations en matière de fiscalité et de TVA.
Source: Cour économique et administrative centrale : Publication de la Cour économique et administrative centrale

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