Explication des règles françaises en matière de facturation et de déclaration électroniques pour 2026
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Le Directeur Général des Finances Publiques (DGPF) a publié la vue d'ensemble du projet national de facturation et de déclaration électroniques. Cette présentation comprend un rappel historique de l'introduction de l'obligation de facturation et de déclaration électroniques, les règles et réglementations actuellement applicables, un examen des principaux objectifs du projet et un calendrier de mise en œuvre. Étant donné que certaines des obligations en matière de facturation et de déclaration électroniques prendront effet le 1er septembre 2026, les assujettis doivent commencer à se préparer à la transition vers les nouveaux systèmes.
Principales obligations en matière de facturation et de déclaration électroniques
La facturation électronique en France a débuté en 2012, lorsque les services de l'État ont commencé à accepter les factures électroniques des fournisseurs. En 2014, cette pratique a été étendue à toutes les entités publiques, suivie par l'introduction progressive de la facturation électronique obligatoire pour toutes les entreprises pour les transactions B2G entre 2017 et 2020. Depuis le 1er janvier 2020, la facturation électronique est devenue obligatoire pour toutes les transactions B2G.
Comme l'a noté la DGPF, les exigences en matière de facturation et de déclaration électroniques obligatoires seront mises en œuvre selon le même calendrier, à partir du 1er septembre 2026, date à laquelle tous les assujettis devront recevoir des factures et des déclarations électroniques, tandis que seuls les grands assujettis devront commencer à les émettre.
La principale différence entre les factures et les rapports électroniques réside dans les cas dans lesquels ils doivent être émis et reçus. Pour les opérations B2B entre deux assujettis nationaux, les factures électroniques sont obligatoires. En revanche, pour les opérations B2B, lorsque l'un des assujettis n'est pas établi en France, et pour les opérations B2C, les rapports électroniques doivent être émis et reçus.
La DGPF a déclaré que plus de 4 millions d'entreprises seront concernées par les exigences en matière de facturation et de déclaration électroniques, et que 2 à 3 milliards de factures seront émises chaque année. Outre la simplification des obligations en matière de TVA et le renforcement de la compétitivité des entreprises, ces dernières devraient économiser entre 7 et 10 euros par facture, soit un total de 4,5 milliards d'euros d'avantages financiers.
Conclusion
L'aperçu fourni par la DGPF résume toutes les exigences clés relatives à la facturation et à la déclaration électroniques obligatoires, y compris les données requises et leurs principales caractéristiques. La DGPF a notamment souligné qu'en plus du noyau de 24 données actuellement défini pour la facturation électronique, elle prévoit d'ajouter 8 données cibles supplémentaires au cours des vagues de déploiement ultérieures. Les assujettis doivent donc se préparer aux exigences à venir et surveiller toute évolution future.
Source: Directeur général des finances publiques, TVAA propos
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