La Haute Cour du Kenya clarifie la question de la TVA sur les services financiers

La Haute Cour du Kenya a annulé la décision du Tax Appeals Tribunal dans l'affaire opposant Pesapal Limited au Commissioner of Domestic Taxes, concernant le traitement TVA des commissions perçues par un prestataire de services de paiement agréé. L'affaire clarifie le traitement TVA des services impliquant la réception, le transfert et le traitement des paiements pour le compte de tiers.
Historique de l'affaire et conclusion des tribunaux
Avant que la Haute Cour ne se prononce sur cette affaire, le Tax Appeals Tribunal avait confirmé l'évaluation de la Kenya Revenue Authority (KRA) selon laquelle Pesapal Limited devait payer une TVA de 76,8 millions KES (environ 595 000 USD), ainsi que des pénalités et des intérêts de 33,9 millions KES (environ 262 000 USD), pour les commissions perçues.
Le point central du litige est le point de vue de la société selon lequel les commissions provenaient de services financiers exonérés, alors que la KRA a soutenu qu'il s'agissait de frais pour l'exploitation d'une plateforme de paiement agréée. Le Tribunal ayant confirmé les arguments de la KSA, la société a été traitée comme un opérateur de système de paiement plutôt que comme un fournisseur de services financiers.
Toutefois, la société a fait appel de cette interprétation devant la Haute Cour, ce qui a remis en cause le point de vue et les conclusions du Tribunal concernant la définition des services financiers exonérés en vertu de la loi sur la TVA. La Haute Cour a déterminé que la question clé était de savoir si le Tribunal avait commis une erreur en décidant que les services de la société n'étaient pas des services financiers exonérés de TVA.
Étant donné que la société est un prestataire de services de paiement agréé, dont les activités principales comprennent la réception, le stockage, le transfert et le traitement des paiements, et que ces activités entrent dans le champ d'application large des services financiers exonérés de TVA, la Haute Cour a jugé que le Tribunal avait mal appliqué la loi. Par conséquent, l'évaluation de la KRA est erronée et la société n'est pas redevable de près de 900 000 USD de TVA, d'intérêts et de pénalités.
Conclusion
En fin de compte, la Haute Cour a souligné que c'est le service lui-même qui détermine l'exonération de la TVA et que celle-ci dépend de la nature de l'activité, plutôt que du statut institutionnel du prestataire ou de l'utilisation de plateformes numériques. En outre, la Cour a réaffirmé le principe selon lequel toute ambiguïté dans le droit fiscal doit être interprétée en faveur du contribuable, plutôt qu'à son encontre.
Source : KPMGKPMG
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