La Cour suprême de l'Arkansas se prononce sur la taxe sur les ventes pour les retraits d'inventaire des concessionnaires

La Cour suprême de l'Arkansas a publié sa décision dans une affaire où des employés et des proches des propriétaires de deux concessionnaires automobiles ont temporairement utilisé des véhicules en stock avant de les vendre aux consommateurs. Cette pratique a déclenché un litige entre les concessionnaires automobiles et le département des finances et de l'administration de l'Arkansas (ADFA) sur la question de savoir si les concessionnaires étaient redevables de la taxe sur les ventes et l'utilisation.
Faits et décision de la Cour
Au cours de l'audit de routine des deux concessionnaires automobiles, l'ADFA a déterminé qu'entre 2015 et 2021, les deux concessionnaires ont attribué et autorisé l'utilisation de véhicules à leurs employés et aux parents des propriétaires. L'ADFA a conclu qu'il s'agissait d'un prélèvement sur le stock soumis à l'impôt sur les recettes brutes, également connu sous le nom d'impôt sur les ventes.
En 2021, les concessionnaires ont payé la taxe sur les ventes, mais ont également protesté formellement contre les évaluations de l'ADFA. L'Office of Hearings and Appeals de l'ADFA, agissant sur la base de l'appel des concessionnaires, a confirmé l'évaluation fiscale de l'ADFA.
Les concessionnaires et l'ADFA ont mené des batailles juridiques devant les tribunaux compétents pendant les deux années suivantes, en essayant de prouver que l'autre partie avait tort. Après plusieurs requêtes présentées par chacune des parties, la circuit court a statué en faveur des concessionnaires automobiles, déclarant que l'ADFA n'avait pas appliqué correctement les règles de droit et qu'elle avait substitué une loi générale sur la taxe sur les ventes à la loi spécifique.
L'ADFA a fait appel de cette décision dans les délais impartis et l'affaire a été portée devant la Cour suprême de l'Arkansas pour qu'elle rende sa décision finale.
Après avoir examiné attentivement toutes les preuves et les déclarations de toutes les parties, la Cour suprême a conclu que la pratique des concessionnaires consistant à permettre à leurs employés et aux membres de la famille du propriétaire d'utiliser des véhicules de stock donnait lieu à des retraits de stock imposables aux fins de la taxe sur les ventes et l'utilisation en vertu de la loi de l'Arkansas.
La Cour suprême a estimé que, bien que ces voitures soient restées disponibles à la vente et aient finalement été vendues à des clients, la loi de l'Arkansas stipule clairement que, lorsque des entreprises utilisent des biens meubles corporels, tels que des véhicules, il s'agit d'un retrait imposable du stock et que, en tant que tel, ce retrait est soumis à l'impôt sur les ventes et l'utilisation.
Conclusion
L'arrêt de la Cour suprême permet de comprendre comment, dans des situations spécifiques, les assujettis s'engagent dans des activités imposables par manque de connaissance ou par simple négligence de la règle de droit. En outre, cette affaire montre que même des contrôles de routine effectués par des organismes compétents, tels que le ministère des finances et de l'administration, peuvent entraîner des années de procédures judiciaires pour régler des litiges et obtenir des décisions définitives sur des questions liées à la taxe sur les ventes et à la taxe d'utilisation.
Les assujettis doivent toujours vérifier si leurs actions sont susceptibles d'entraîner l'application de la taxe sur les ventes et l'utilisation. Si elles ne le font pas, elles s'exposent à des pénalités, des amendes et des intérêts.
Source: Cour suprême de l'Arkansas - Affaire n° CV-23-450, Deloitte

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