La Cour suprême de Norvège approuve l'enregistrement simplifié de la TVA pour les ventes B2C à l'étranger
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Le processus d'enregistrement à la TVA peut parfois poser des problèmes aux assujettis, en particulier lorsque l'assujetti est un non-résident. Parmi les obstacles à l'enregistrement figurent la langue étrangère, des procédures et des règles différentes d'un pays à l'autre et, parfois, une application peu claire ou incohérente des règles et réglementations.
La Cour suprême norvégienne a publié sa décision finale pour clarifier les règles d'enregistrement de la TVA et régler le différend entre l'administration fiscale norvégienne et une entreprise étrangère de mode en ligne.
Question principale et décision de la Cour
Une entreprise étrangère de mode en ligne (l'entreprise) souhaitait s'enregistrer sous le régime simplifié de la TVA, connu sous le nom d'enregistrement VOEC. L'enregistrement VOEC fait référence aux régimes d'enregistrement à la TVA pour les prestataires de services fournis à distance et les biens de faible valeur.
Cependant, l'agence fiscale norvégienne a rejeté la demande d'enregistrement de la société, déclarant qu'elle ne la considérait pas comme étrangère, car elle avait un lien étroit avec la Norvège. Cette conclusion était basée sur le fait que la société utilisait la langue et la monnaie norvégiennes sur son site web. L'agence fiscale a donc conclu que la société devait s'immatriculer à la TVA en Norvège selon la procédure normale d'immatriculation à la TVA.
Étant donné que l'enregistrement VOEC comprend, outre une déclaration et une procédure d'importation simplifiées, des droits de douane sur les vêtements et autres produits textiles d'une valeur inférieure au seuil de 3 000 NOK, la société souhaitait profiter de ces avantages. Elle a donc fait appel de la décision de l'agence fiscale.
La Cour d'appel ayant statué à l'unanimité en faveur de la société, l'Agence des impôts s'est pourvue en cassation. Cette dernière a néanmoins rejeté le recours, confirmant ainsi la décision de la cour d'appel.
Conclusion
L'arrêt de la Cour suprême confirme que la décision de la Cour d'appel de donner raison à la société est importante pour toutes les entreprises et plateformes en ligne étrangères impliquées dans les ventes B2C de petits envois et de biens incorporels.
Étant donné qu'il est courant pour les vendeurs en ligne internationaux d'avoir des sites web affichant les prix et d'autres informations dans différentes langues, cet arrêt permet à ces entreprises de bénéficier de l'enregistrement VOEC et de ne pas en être exclues en raison de la présence de sites web multilingues. Toutefois, cette règle ne s'applique qu'aux entreprises d'habillement, et d'autres entreprises, telles que les vendeurs de produits alimentaires et de boissons, ne peuvent pas s'enregistrer à la TVA par l'intermédiaire du VOEC.
Source: EY : EY

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